- Mur de la chambre des appels correctionnels, Palais de Justice, Toulouse
Fresque du 15e siècle. Fleurs de lys et Ésaïe 1.23 en latin : « Ceux qui aiment les présents et courent après les récompenses ne font pas droit à l’orphelin et la cause de la veuve ne vient pas devant eux. »
- Toujours placé en haut estime : Jean-Étienne Duranti au Palais de Justice, Toulouse
Pourtant… en octobre 1572, en entendant parler du massacre parisien, la cour, toutes chambres assemblées, prendra la décision d’exécuter plusieurs centaines d’hommes de conviction réformée, même des gens de haut-rang.
Qui poussera pour ces exécutions ?
L’avocat général Jean-Étienne Duranti qui, par cela, devait certainement « courir après les récompenses » puisqu’il devient aussitôt premier président du parlement.
Même si 17 ans plus tard (1589), il est torturé et lynché par la foule, il sera honoré en 1845 par une immense statue de 2,25 m. qui a toujours sa place dans la salle des pas perdus de la cour d’appel.
Pour en savoir plus : dans mon livre Ces lieux qui parlent pages 178-179